03 avril 2012
Opium du peuple ?
Face à divers actes criminels inspirés par les intégrismes de tout poil, on nous ressort périodiquement, avec une naïveté exaspérante, qu'il ne faut pas confondre intégrisme et religion, et que les Livres (la majuscule ici me répugne…) condamnent le meurtre et la violence, sous prétexte que «tu ne tueras point» (l'indigeste vade-mecum des judéo-chrétiens) ou que, «quand on tue un homme, c'est l'humanité tout entière qu'on assassine» (celui des musulmans).
Mais ces mêmes livres, partout ailleurs, en appellent au meurtre, au génocide, à la mutilation, à l'asservissement, à la décapitation. Les pitoyables tentatives d'un Malek Chebel ou d'un Omar Aktouf pour extraire de leur contexte quelques hypocrisies lénifiantes afin de nous faire croire à l'innocuité de ces bouquins vénéneux sont ridicules. Fumistes illettrés! Ces bouffons nient le texte même qu'ils invoquent, ils nient l'histoire, ils nient la réalité (voir le Traité d'athéologie, de Michel Onfray, qui remet un peu d'ordre dans ce fatras de fictions purulentes).
Les religions – les monothéismes en particulier – ont toujours eu le même but : abrutir, asservir, châtrer, soumettre. Islam signifie soumission. La table est mise dès le départ. Les monothéismes (on se demande comment ce mot peut exister au pluriel…) rejettent tout en bloc : le savoir, le plaisir, la liberté. La vie!
L'intégrisme n'est pas une dérive de la religion, c'en est l'aboutissement logique. Le monothéisme implique la négation des autres. Et leur éradication.
Opium du peuple? Jamais de la vie. L'opium au moins donne du plaisir. La religion n'est pas l'opium du peuple, c'en est la prison. C'en est le chien de garde, le bourreau, la potence, le bûcher, le goulag.
La religion n'est que l'instrument de la mort. Qu'on ne s'étonne pas si elle y mène tout droit.
07:31 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : religion, intégrisme, opium du peuple, athéologie
Commentaires
Je n'ai jamais compris, et surtout jamais accepté de devoir absolument me définir comme croyant ou non-croyant. Au nom de quoi? De qui? Moi je suis juste moi et qu'ils gardent leurs calembredaines pour les ceusses qui ont besoin d'un papa qui répond jamais quand on l'appelle. Alors si on me demande si je crois en dieu, je dis non, évidemment, mais si on me dit que je suis alors athée - ou pire: agnostique - je dis que c'est tout aussi exclu. Être athée, c'est forcément par rapport à dieu, la croyance, la religion... et ce propos-là, je lui pisse au cul en zig-zag!
Écrit par : MWR | 05 avril 2012
Écrit par : Chabin | 16 avril 2012
«Tous ceux qui prétendent améliorer le genre humain sont pour moi des bonimenteurs de la pire espèce. L'humanité progresse sans nul doute, mais ses progrès sont beaucoup moins dus aux exhortations des camelots qu'à la simple évolution. Je suis convaincu que ces progrès iront si loin que, dans dix ou vingt mille ans, au moins dix pour cent des êtres humains vivant sur terre auront l'intelligence d'un cheval ordinaire et le bon sens d'un chien banal. Je suis peut-être optimiste, mais telle est ma conviction.»
Écrit par : MWR | 06 avril 2012
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